SEMAINE  7 DE LA PREPARATION

 

Les vacances d’hiver sont là et c’est le moment de penser à intensifier la préparation physique.

Jusqu’à présent, J’ai  pataugé sur le plan d’eau de Tauriac qui  me sert de terrain de jeu. Je n’ai jamais fait plus de 5 km en paddle. Je sais que je peux être endurante sur cette embarcation mais je ne sais pas combien de temps ni à quelle vitesse…

Il faut que j’évalue  mon niveau  de pratique pour mettre en place une préparation physique adaptée.

Sans expérience, j’ai tenté une première sortie  musclée pour  tester mes capacités.  J’ai tout de suite compris que je devais impérativement renforcer la ceinture abdominale.. Une préparation plus élaborée s’impose.

Le choix du matériel est important pour économiser le maximum d’énergie.

J’ai choisi ce SUP (Stand Up Paddle)  pour sa rapidité et sa stabilité, c’est mon premier achat.

 J’ai  profité des promotions de janvier pour faire l’acquisition d’une pagaie plus légère. J’ai donc troqué ma pagaie en aluminium de 1kg contre une pagaie en fibre et Carbone de 670 g… Un vrai régal ! Je vole sur l’eau !

J’ai fait l’acquisition d’une combinaison étanche qui me permet de réduire le stress de chute dans l’eau glacée. Elle n’a rien de sexy ma combi , mais elle me permet d’avoir une certaine liberté de mouvement et de ne pas être trop comprimée. La qualité Gore Tex « respire » suffisamment pour que je ne sois pas trempée comme une soupe à la sortie. Un bon investissement je pense…

 

J’ai rangé mes vieux baskets pour utiliser des chaussons néoprènes de 5  mm .

Des gants en polaire ou en laine font l’affaire pour avoir les mains au chaud.

 

Un peu de calcul

Olivier DARRIEUMERLOU, le champion de l’édition 2020 a réalisé ses 130 km en 10h51 (moyenne de  11 à  12 km/h), une fusée ! C’est le CHAMPION !!

La première dame à l’arrivée ;  Marina GOMEZ,  boucle son parcours en 12h 33 mn. Avec une vitesse moyenne de 10.4 km/h

Je ne suis pas  championne mais je prends modestement ces repères  pour voir si je suis capable de boucler cette intégrale.

 Le calcul est simple, si je dois pagayer jusqu’à  la nuit. Je pars sur 14h00 de course. Le départ d’Argentat est à 6H30, jusqu’à 21h00…à la nuit où tout doit s’arrêter.

Pour parcourir les 130 km de l’intégrale, il me faut naviguer à la vitesse moyenne de 9km/heure

Pour mesurer  ma propre  vitesse,  j’ai télécharge une application de course à pied sur mon portable (Zéopaxa courir). J’enclenche mon application quand je fais mes sorties pour avoir mes allures à la minute.

Tout de suite la vitesse moyenne est très basse, il faut intensifier le travail sur de courtes périodes pour gagner en puissance et en rapidité.

C’est  la première fois je réalise une  pointe de vitesse à 5 km/h  …  puis, deux jours après 6km/h et enfin 6,9 km/h  quelle joie !!  mes muscles s’en souviennent ..

On sait tous que la Dordogne est plus agitée en début de parcours depuis Argentat..  C’est important techniquement d’utiliser les bonnes trajectoires, d’ utiliser les  courants  pour gagner quelques kilomètres à l’heure.

 

L’organisation

Pour agrémenter mes entrainements sur mon petit plan d’eau, je recherche sur internet avec  les expériences vécues de  la Dordogne intégrale pour parfaire ma préparation physique, échanger des expériences,…

Le compte à rebours est enclenché et le mois de mai approche à grand pas… Je dois poursuivre ma préparation  pour être au top de ma forme.

Mon emploi du temps des vacances est verrouillé avec une sortie tous les 2 ou 3 jours, du pilate fitness 8 mn par jours, de la randonnée, du VTT,...

L’idée de fédérer les personnes  dans cette aventure me plaît, mes amis me soutiennent et m’encouragent, je sais qu’ils sont là pour me soutenir…Merci à eux de me laisser croire en cette belle aventure.