UN PEU D’HISTOIRE SUR LA RIVIERE DORDOGNE DANS LE MONDE DE
LA BATTELERIE
Petit Village de CARENNAC ou a été tourné le feuilleton de
« La rivière espérance »
Christian SIGNOL, un auteur Local reconnu nous parle de
l’univers fluvial, de la vie des
gabarriers en 1830. Un beau roman qui
décrit bien cette période où la vie tournait autour du commerce du bois,
du vin sur les eaux « marchandes ».
LA RIVIERE ESPERANCE
Cette histoire à fait l’objet d’un feuilleton télévisé qui a
été tourné à CARENNAC tout prêt de la maison.
Les hommes travaillaient tout l’été à couper les bois pour
ensuite charger ses barques à fond plat que l’on appelait les gabarres. Des
embarcations qui pouvaient contenir beaucoup de marchandises, étaient le plus souvent revendues
pour leur bois à Bordeaux.
Quelques embarcations de l’époque :
Les embarcations éphémères de l’époque : La rivière Dordogne est difficilement
navigable en haute vallée. Les argentas construits à VALETTE, SPONTOUR ou à NAUZENAC et SAINT-PROJET en CORREZE,
dépassaient rarement le pont de Libourne, le plus souvent brulées ou bien
déchevillées planches par planches pour être revendues à bas prix pour du bois de chauffage.
Le « courpet » est un bateau à usage unique. Fabriqué à ARGENTAT sur la Dordogne, il est conçu pour un seul voyage en descente, au terme duquel il est démonté.
Cette « Gabarre » de belle taille atteignant les 25 ou 30 m de
long sur 5 m de large doit être capable de naviguer dans l’estuaire de la
Gironde pour gagner BORDEAUX. Elle est
gréé et peut porter jusqu’à 100 tonnes. A la remonte, « Halé » par
des bœufs.
Le « nau » servant de bac au début du XXe
siècle sur le Lot. Conduit par des femmes …
Ces commerçants de l’époque acheminaient leurs biens sur des
eaux très dangereuses. Il fallait, pour conduire ces barques géantes être expérimenté, fort, précis et connaitre
les dangers de la Dordogne.
Des hommes prêts à tout pour braver les dangers des eaux qui
atteignaient des débits très importants. Ils ne savaient pour la plupart pas
nager, les accidents nombreux étaient toujours dramatiques Pour les familles.
Au retour, les bateliers
remontaient du sel, des épices, du poisson… c’était un voyage de plus
qui faisait vivre les familles.
Les chemins de fer se sont développés pour améliorer le
transfert des marchandises, mettant en faillite tous les bateliers qui se sont
reconvertis le plus souvent dans
l’agriculture locale.
D’autres curiosités sur ce lien qui correspond à un lexique
des bateaux..
batlexique (carredescanotiers.fr)
Un autre index alphabétique interessant :
index des bateaux/Dictionnaire des bateaux fluviaux
(projetbabel.org)
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